selon la volonté d’Assurbanipal, monarque et poète. il écrit, dans son autobiographie, en 668 avant l’ère commune : j’apprends le secret caché de tout l’art du scribe. je peux reconnaître les ouvertures célestes et terrestres et en discuter dans l’assemblée des savants. mais il est des choses dont il ne peut discuter, c’est ce qui se révèle la nuit, à ses dépens. il n’est plus alors ni monarque, ni poète mais un enfant perdu, laissant ses pas hésitants dans la boue trouée, c’est un jeune amant éconduit, un musicien qui ignore les gammes. son énergie royale l’a quitté, car foi bâtissait cette énergie et qu’un jour elle s’est évaporée comme un alcool à l’air. avant le couronnement, placé derrière elle, sa main avait frôlé la sienne et au seuil de ce pouvoir illimité, sous le dais noir, elle l’avait enlevée, abolissant le possible.
30 octobre 2023