de quelques thèmes récurrents (cartographie)

tracer une grille de lecture de ses propres travaux, c’est-à-dire une cartographie de soi-même (cosmogonie, espaces, comment ça marche…) — de ce qu’il faut établir.

l’intensité de la vie qui se recharge à travers le geste, la parole (portraits subjectifs), le texte écrit, chanté, la musique qui, par paliers, fait déborder l’humain – le bruit. le caractère hypnotique de l’image. l’art débordant. méditation, conscience modifiée.

zone que nous occupons faite d’éclats de présent (percepts, actions, liens, intensité, établissements provisoires). autarcie, mise en réseau. lumière du jour, nuit éclairée — zone de l’éclats ou iridescente

le recouvrement de souvenirs anciens, à demi-effacés – importance de l’archive comme mémoire qui se réinvente et brouille la conception du temps. sauvetage et conservation de livres, de sons, de films — espace limbique lié à la première.

cette autre zone, elle, ne se montre pas telle qu’elle est – en réalité c’est une zone de mort et d’abominations – cachée par le vernis de la réalité courante. le faux jour, crépuscule sanglant que l’on cache. aveuglement, acceptation de l’aliénation. cité des lotophages — zone vide ou crépusculaire.

l’errance, un moyen d’y échapper, le devenir perpétuel. exploration de la zone d’éclat. se détourner avec morgue du nouvel académisme. tout ce qui est admiré par aveuglement, par manque de Substance – agrégats de la zone vide.

11 novembre 2011