elles furent si précieuses ces bibliothèques, une part de nous. mais le temps qui creuse tout nous les fait paraitre comme des fantômes oblitérés. nous mêmes prenons en main ces livres lus… qu’ont-ils créé en nous ? en sommes-nous devenus autres ? autres que nous-mêmes ? quelqu’un me redit dans une sorte d’effarement l’extraordinaire oubli de tout. ainsi maintenons-nous ces fondations par habitude, peut-être par peur. en réalité, tout ce que tu accumulas n’eut pas l’impact escompté.