dans le district des lumières noires

une ouverture à laquelle je pensais, pas technologique en soi, juste ce qu’il faut, comment faire autrement ? on ne repasse pas sur des grands noms, on relie comme ça se trouve. le côté gouffre vers la gauche de Pascal, le trou béant de l’angoisse concrétisée. mais maintenant sachons ce qu’on veut vraiment voir.

on peut commencer par dire :l’espace. pas trop coloré mais celui vu du James Webb Space Telescope plutôt que l’antique Hubble orbitant à 550 kilomètres de la surface de la Terre. empoigner nos boucliers plein d’étoiles. les chamans traversent les mondes. ceux qu’on ne perçoit pas. que voit-on en nous ? nos cellules et le cosmos sans recours ? les amas de gaz et de galaxies qui se rentrent dedans. oui l’effroi et oui, les illuminations. pas de ces petites nostalgies, extensions de nos profondeurs. et pas trop d’informations non plus. l’exil vers l’oeil de boeuf, celui qui tourne en vrai animal. les tambours à celui qui cogne. les coloquintes là devant nous. tout ce qui se voit aujourd’hui, je l’avais visionné avant, en nous. en toi, en tous, bien avant.

décembre 2022