La mort n’est peut-être qu’un changement de place

les vieilles feuilles – d’anciens cris – à nos portes la jeunesse débordante.
le vent dérangé du sommeil. zéro degré d’intoxication pourtant.
les synapses se désembranchent, des couloirs s’ouvrent et se referment.

cependant la réalité de cette ville change à une vitesse extrême. rien ne reste d’avant. que des façades vides – les fondations fantômes. tout se recouvre, des pans entiers déjà recouverts. certains visages marquent la lèpre. grammaire disloquée quand arrive l’addiction.

apprends à aimer l’oubli de ce qui fut. l’esquisse de ce que tu aurais pu être.
ainsi jour après jour.

Bruxelles, dimanche 16 juin 2024