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“Implacable Entropy Is At Sub Rosa’s Door,” or “How to Choose One Project Over Another, Pretending to Serve a Higher Cause (Allthewhile Fighting to Survive) »
In the untidiness of our office, a tower of CDR’s labeled “Listening Pile” stretches up to the ceiling. The ones that have been listened are scattered at its foot. We who complain and readily lecture others – people don’t really listen anymore! – are surrounded by sound, and yet the listening principle has been outrageously forgotten. Resist: listen for real or do not listen at all. Background music: no. Intensity: yes! Listen to yourself: refuse to listen. And so on.
And then, one blessed afternoon, when we feel it right – and because we have this rightful or wrongful conviction that we must release some of the music the mailman brings in –, we sit down with a cup of tea or a bottle of beer, and we try to listen. Most of the time, we can quickly identify the influences; even though the music sounds nice, it results from a mixture of existing trends. What it comes down to is: Is releasing this piece something essential? If the music sounds pretty much like nothing else we have heard before, we put the disc aside. That is how Israël Quellet’s CDR ended up on top of a short stack: the “Listen Again” pile. After all, someone who imagined a piece of music by saturating cans dragged in a backyard, music in which a wheelbarrow is convincingly used as an instrument surely deserves our undivided attention. His approach has little to do with what is being done. It pertains more to the hijacking of technology than to technology itself. There is poignant aspect to this approach bordering on art brut. Necessity without ornamentation. The bothered mysticism of a basement. There is something that. Should we do it or not? Email him, Fred; we’re doing it, right?
November 2006
» l’implacable entropie guète les bureaux de sub rosa » ou » comment choisir une production plutôt qu’une autre en imaginant servir une cause supérieure (tout en tentant de survivre) «
dans le désordre de notre office, une pile de cdrs à écouter tend à rejoindre le plafond. ce qui est écouté s’effondre, en contre bas. nous qui, sans cesse, nous plaignons , faisons volontiers la leçon aux autres – ah on n’écoute plus de nos jours ! – sommes entouré de son mais le principe de l’écoute est scandaleusement oubliée – résistez : n’écoutez rien ou écouter vraiment – musique d’ambiance : non – intensité : oui ! – écoutez-vous: refusez d’entendre… etc.alors une après-midi, quand on le sent (et parce que nous sommes persuadés, à tort ou à raison, qu’il faut publier de la musique que l’on reçoit par la poste), assis par terre, un thé ou une bière à la main, nous tachons d’écouter. le plus souvent, il faut le dire, nous repérons très vite les influences, parfois ça sonne bien, mais c’est un croisement entre des tendances existantes. La question serait en réalité : est-il vital de sortir cette pièce ? quand ça ne ressemble à peu près à rien de ce que l’on connaît, on met l’objet de côté. C’est ainsi que nous avons mis le cdr d’Israël Quellet sur une petite pile : à réécouter. C’est vrai que quelqu’un qui imagine une pièce en saturant des bidons que l’on traîne dans un jardin et dont une brouette constitue un instrument valide a droit à toute notre attention. Il s’agit donc d’une conception très peu liée à ce qui se fait, plus attachée au détournement de la technologie qu’à la technologie elle-même. il y a un aspect poignant dans cette approche, à la limite de l’art brut. de la nécessité, pas d’ornementation. la mystique contrariée d’une cave. Il y a quelque chose qui. On le fait ou non ? Fred, écris-lui, on le fait, non ?
novembre 2006